Je pose ici ce quelque chose en souvenir de l’amour que j’ai mis dans la transformation du cierge pascal de l’année dernière.
Comme pour répondre aux interrogations que j’ai déjà entendues, je voudrais dire que :
⭐ Oui, récupérer les restes de bougies-prière, c’est un quelque chose que j’avais déjà fait.
⭐ Oui, c’est la première fois que je fais des objets en cire avec autant de détails (si on omet les premiers médaillons faits avec ce qu’il restait des prières du jour de Commémoration des défunts. Ils étaient un test pour ceux du cierge pascal).
⭐ Oui, cela demande du temps.
⭐ Oui, j’ai un sentiment de complétude d’avoir pu utiliser le cierge pascal de l’année dernière pour ça (et je remercie tellement fort le père Claude de sa confiance).
⭐ Oui, c’est bien moi (toute seule) qui les ai faits… dans ma cuisine pour être précise.
⭐ Oui, j’ai aussi rencontré des problèmes techniques dans cette transformation.
Je veux poser ici ces quelques mots parce que j’ai entendu tant de gentils compliments que je voudrais aussi dire combien j’ai moi-même été étonnée de ce joli résultat. Je crois que je le suis même bien plus que ceux qui m’ont dit de gentils mots. Eux pensent que j’ai un talent particulier pour ça, que c’est quelque chose que je sais faire. Moi, je sais qu’il n’en est rien. Je voulais faire sans savoir faire et sans connaître le résultat final. D’ailleurs, ces derniers jours, il a fait si froid que je n’ai pas réussi à démouler correctement les médaillons. La fine couche blanche supérieure s’est cassée sur tous ceux que j’ai réalisés. Heureusement que j’avais commencé cette réalisation en début de semaine. Cela m’a permis d’en préparer 33 malgré tout. (et la bonne nouvelle, c’est qu’il reste encore bien de la matière pour en refaire)
Faire fondre de la cire pour faire des bougies, je l’avais déjà fait. Mais lorsque je me suis dit que je voulais voir si je ne pouvais pas faire un peu mieux j’ai pris une charge de stress en demandant au père Claude la permission de récupérer le cierge pascal… parce que j’étais bien loin de savoir quel en serait résultat.
Une personne qui connaît déjà le sujet de la création de bougies à formes m’a dit qu’elle comprenait les soucis techniques que j’ai pu rencontrer. Ces soucis de température ont été une découverte pour moi. Je pensais que plus vite la cire refroidissait, plus vite la bougie était prête… mais non, il n’en est rien. Trop vite la cire descend en température et plus grand est le risque d’avoir une cire cassante. Apparemment les fondeurs de bougies connaissent bien le problème… Pas moi.
Récupérer les miettes de cire m’a permis, pendant des années, de nourrir ma propre bougie-prière chez moi. Alors, récupérer ce qu’il restait de la magnifique lumière pascale afin de pouvoir la transformer pour que chacun puisse en avoir un bout, “Oui”, cela a du sens pour moi.
Au fait, petit détail : le médaillon est rose parce que chacun d’eux a reçu un bout de la croix (rouge qui ornait le corps du cierge).
À la suite, et parce que, parfois, nous avons besoin de voir (pour mieux y croire), je vous mets quelques photos qui permettent de mieux visualiser cette transformation et j’ouvre la zone de commentaires sur cette page pour que vous puissiez réagir (questions ou sentiments).
Encore merci à toutes celles et à tous ceux que j’ai vu touchés par la création de cet objet. Vous m’avez offert beaucoup de chaleur. Et notez que, véritablement, ces petits objets sont un émerveillement pour moi. Alors, ne soyez pas étonnés si vous m’entendez dire : “Qu’ils sont beaux ! C’est magnifique !” (même si bien sûr, ils ne sont pas parfaits). Je reste absolument stupéfaite de ce qu’est devenu le cierge pascal.
.Notes supplémentaires. Les médaillons ont été faits spécialement pour les catéchumènes adultes qui faisaient leur entrée en Église ce dimanche 24 novembre 2024, jour de la fête de Christ-Roi. Les médaillons restants et ceux qui seront faits dans les prochains jours seront remis à notre paroisse avec la même carte-prière associée.
Les médaillons ne comportent pas mèche parce que je n’ai pas souhaité qu’on les fasse brûler comme une bougie (je vous laisse imaginer pourquoi).
Merci de m’avoir lue jusqu’ici. À bientôt,