L’histoire commence dans un jardin. … Jardin… Jardinier… On peut déjà imaginer que Jésus aura sa place dans ce petit texte sans prétention.
L’année dernière, à la même période, je m’occupais d’un coin du jardin que mon frère avait laissé à l’abandon après y avoir amené des branches qu’il avait coupées parce que gênantes. Je suis sur la terrasse la plus basse du jardin. J’enlève les grosses feuilles des branches de figuiers et je les mets en tas pour le compost. Je tronçonne les branches pour faire du petit bois. Sur ce tas, il y a aussi plusieurs sortes de buissons, de grandes fleurs, des choses sèches et cassantes, des feuilles urticantes… Au bout de trois jours de labeur, tout en-dessous, je m’attaque à ces tiges de bois fin et si épineux…
Je porte des gants en cuir épais et pourtant cela ne m’empêche pas de me piquer… Ces épines sont si dures que je ne peux m’empêcher de demander à ma mère d’où vient ce branchage… Elle me répond qu’il vient d’un gros buisson en haut du terrain, un buisson si piquant qu’ils veulent s’en débarrasser. Et moi, je lui dis que j’aimerais savoir comment s’appelle ce buisson. Vous, vous connaissez déjà son nom : “Le buisson ardent” comme le titre de cette page.
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Et puis, nous voilà en 2025. Un an plus tard
La place des branchages à évacuer a changé. Elle est maintenant, en haut de la propriété, près du gros cactus (le figuier de Barbarie). Je prends en photo “le buisson ardent” qu’un jardinier a correctement taillé il y a quelques semaines, je me dis que j’aimerais bien le voir, en décembre, rempli de ses baies rouges.
Et puis, en avançant dans le fond du terrain, je vois les branchages dont se plaint ma mère cette année.
Je suis frappée par la couleur des branchages coupés : couleur feu… Vraiment feu… Bien sûr, ce n’est pas le buisson ardent de Moïse au sens biblique mais il m’y fait tellement penser. Je fais quelques autres photos de ce que je vois par terre et je prends quelques branches que je déshabille de leurs feuilles… Je refais quelques photos pour vous montrer… Regardez ces épines… et dites-moi : “À quoi vous font-elles penser ?”… Un autre l’aurait mieux dit que moi : il faut le voir pour le croire !
Alors, hier, avant d’écrire ces quelques mots, je fais quelques recherches sur Internet. Je veux savoir si d’autres ont imaginé que la couronne d’épines du Christ aurait pu être faite de ce bois longiligne aux épines si dures, si longues et si régulièrement réparties.

Je n’ai rien trouvé… On ne parle que de jonc marin, de ronces… je suis si loin de la vérité historique… Et pourtant…
Lorsque je lis que le nom de ce buisson est Pyracantha, du grec ancien, “Pyr : le feu” et “acanthos : l’épine”, je me dis que cela aurait du sens.
Et pourquoi pas ?
Voilà comment, à chaque fois que je vois ce buisson dans le jardin familial, je pense à Jésus, Notre Seigneur.
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“L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer.” (Livre de l’Exode 3, 2)
“Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête” (Saint Matthieu 27, 29)
Source : AELF.org
.Lien vers une page qui parle de.
.la couronne d’épines.
.Claire Grube, blog histoire.
(lien externe au blog de Raymonde)
