.Joyeux anniversaire père Jean Damascène.
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par .#10 DÉFI QUOTIDIEN. Temps pour la Création 2025
MàJ – Initialement publié le 10 septembre 2024, je remets ce texte à la Une pour la Journée mondiale de prévention du suicide 2025. (Temps pour la création 2025 “Semences de paix et d’espérance”)
La prévention du suicide…
De l’amour partagé. Ne pas se sentir seul(e). Ne pas rester seul(e). Oser se rendre présent(e) pour la personne qu’on sait mal en point. Et même lorsque les mots ne sortent pas, les deux règles restent inchangées : ne pas rester seul(e) / ne pas laisser seul(e). Il faut que chacun fasse un pas pour que cela fonctionne.
Les raisons qui peuvent conduire au suicide sont bien nombreuses. Et je sais comme on se sent abattu(e) lorsqu’on est dans ce noir. Mais ce noir n’est rien. Le considérer comme un néant. Attendre de toucher le fond et, comme lorsqu’on est dans l’eau, taper un grand coup de pied lorsqu’on y arrive. La remontée sera brutale. On y sera bancal(e). Mais ce n’est pas grave. Remonter. D’un coup. Oser juste faire le numéro d’un ami. Et même si on raccroche, il nous rappellera. Parce qu’il nous connaît bien.
La prévention du suicide, ça passe aussi par cette acceptation : lorsqu’on est un peu trop profond, cela veut dire qu’on a mal et qu’il faut accepter ce mal. La tempête ne durera pas. Il y aura une accalmie. Même s’il y aura une nouvelle tempête ensuite.
La vie peut être compliquée. Elle ressemble parfois à la traversée d’un océan sur un bateau pas assez grand, tellement secoué par les vagues. Il arrive même que sur ce bateau on dérive un peu trop loin, un peu trop longtemps. On a soif. Soif de ne plus souffrir.
Et un jour, depuis le bateau, on la voit. La terre n’est pas loin. On y voit un signe. Comme un rameau. Et un autre. Comme un arc-en-ciel. Le bateau touche enfin terre. Cela va encore tanguer… pendant un peu… un peu longtemps. Mais à la fin, on ressent à nouveau d’autres émotions. Et on s’étonne de voir quelques signes d’intérêt d’autres pour nous-même. Ce n’est pas forcément facile.
Mais, il faut toujours se souvenir. Même lorsqu’on se sent seul, Il est là. Celui qui nous accompagne partout où nous sommes. Il est dans notre bateau. Celui en qui nous pouvons avoir confiance. Parce que, quelle que soit la tempête ; notre bateau, Il le remettra à flot.
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