Allez ! C’est dans deux jours ! Je prends l’avion après-demain. Alors à tous ceux qui ne le savent pas déjà, je vous l’annonce : je pars à Rome. En septembre dernier, je me suis inscrite au Jubilé du monde de la communication qui a lieu du 24 au 26 janvier 2025.
Mi-vacances, mi-tourisme, et surtout pèlerinage, j’espère pouvoir avoir un brin de connexion par là-bas pour vous envoyer quelques nouvelles. (sinon, il faudra attendre mon retour)
Pour ceux qui se posent la question ; c’est un voyage que j’entreprends seule… et j’espère que tout ira pour le mieux. Je ne parle pas l’italien mais vous avez été plusieurs à me dire que cela n’avait pas grande importance. Tant mieux !
J’ouvre la zone de commentaires pour toutes vos questions (si vous en avez) et puis pour que, par vos messages d’amitié et vos prières, je puisse vous emmener avec moi par là-bas.
À demain !
(C’est cette page que j’utiliserai tout au long de ces quelques jours)
21 janvier 2025 – Veille du départ à Rome
Ce matin, je vais à la messe à la Basilique. C’est le père Christian Mellon sj qui est là. À la faveur de l’évangile du jour : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat” (Mc 2, 28), il nous rappelle très judicieusement que les lois sont là pour être bonnes pour l’homme et puis cela glisse vers la contemplation, la gratuité et la dernière partie de Laudato Si’ qu’il nous invite à prendre le temps de relire.
Je fais des courses, je cours sur Paris. Une amie perd le moral à cause de sa porte de placard tombée depuis des semaines et dont le montant annoncé pour la réparation est bien trop élevé pour qu’elle ait envie de faire venir un artisan. 3 heures de ma journée viennent de s’envoler… mais ce n’est pas grave… Cela me fait un souvenir et l’essentiel reste que demain, je pars à Rome.
Comme je pars via AirFrance, je m’enregistre sur leur site pour faire établir ma carte d’embarquement.
22h22. Mon sac n’est pas encore fait.
22 janvier 2025 – Rome, me voilà !
Jour J. Départ sur les chapeaux de roues, j’ai même failli oublier de prendre ma carte de pèlerin… parce que oui, il a fallu que je m’inscrive pour participer à ce jubilé.
L’avion est dans une heure quinze. Je m’assoie dans un des fauteuils rouges de la zone de duty free. C’est bien confortable.
Puis-je vous demander votre avis ? Si vous pensez que cela puisse être une bonne idée, dites-moi et je m’en ferai ainsi le messager. Voilà des semaines que je voulais écrire une lettre au pape (je peux toujours bien rêver de le rencontrer de près), et puis je n’ai pas eu le temps… Avant-hier, j’ai commencé à rédiger une lettre… Et puis je me suis rendue compte que ce qui m’aurait fait encore plus plaisir, c’eût été que je puisse lui offrir des messages de tout le monde, de tous ceux de notre communauté… Quel dommage d’y avoir pensé si tardivement. J’en suis désolée.
Et puis, là, je me dis que si vous m’écrivez un message pour lui, je peux bien le recopier… Alors voilà, nous avons jusque vendredi matin pour inventer un quelque chose ensemble. Ça vous dit ?
15h45. L’avion atterrit. Je n’ai aucune idée de la manière dont je vais pouvoir aller jusqu’en ville alors, j’ouvre les yeux et en passant dans un couloir de l’aéroport, juste après une porte vitrée, je vois un stand un peu caché et je repère très vite le logo affiché. Alors je m’arrête dans l’espoir de glaner quelque information…
Et mieux que tout, c’est en fait un service de partage de taxi en mini-van. 20 € pour être conduite jusqu’à l’endroit où je loue une chambre, je crois que je ne pouvais pas rêver mieux (surtout que je suis la première à être déposée).
“Grazie. Mi ha reso il viaggio molto facile.” Je ne regrette pas du tout l’achat de ce trajet.
Et en bonus, une petite photo prise pendant le trajet : le Colisée
Arrivée vers 17h30 sur le site où je suis hébergée. L’accueil y est adorable. Je vous raconterai plus tard parce que je tombe de sommeil.
23 janvier 2025 – Pass pour le jubilé récupéré + visite guidée
Quelle journée ! Il est 22h30 et alors que je pensais pouvoir écrire quelques mots pendant des temps d’attente dans les files, il n’en a rien été… J’ai tant de choses à raconter. Pour que cela soit au moins concis, je vais essayer de le faire sous la forme d’une liste.
1/ Mon lieu d’hébergement est à 5 km de la Cité du Vatican… Alors j’ai beaucoup marché aujourd’hui…
2/ Mon téléphone est sans connexion du moment où je quitte l’immeuble… Alors, je vous laisse imaginer comme il peut être quelque peu difficile de se diriger ainsi… surtout lorsqu’on a pas de plan de la ville.
3/ Plusieurs aides providentielles aujourd’hui :
a) pèlerins reconnaissables à leur chemise qui m’indiquent si bien la route que les 4 derniers kilomètres se font sans encombre (même si j’ai quand même vérifié leurs infos à mi-chemin via SMS avec celui qui est mon supporter dans ce pèlerinage et mon compagnon au quotidien).
b) des romains adorables qui m’ont aidée à trouver ma route et dans mes recherches de services.
c) deux Petites sœurs des pauvres, étudiantes à Rome, qui ont eu la gentillesse de m’expliquer comment rentrer en bus et m’offrant même le ticket pour le trajet.
d) deux sans-papiers / resquilleurs me font descendre du bus au bon endroit et m’aident à me repérer sur la carte papier que j’ai finie par acheter (lorsque je suis arrivée au Vatican) et, de manière générale, tous les gens que j’ai rencontrés.
4/ On mange très très bien à Rome… En tout cas, les deux endroits où je me suis arrêtée aujourd’hui étaient très italano, avec un service aux petits oignons (même si je n’ai rien commandé d’extravagant).
5/ Un big-up aux Volontaires qui sont à Rome pour aider les pèlerins… Ils sont extras. Vraiment serviables !
6/ Aujourd’hui, j’ai principalement visité trois lieux en visite guidée : deux musées du Vatican, la chapelle Sixtine et la Basilique Saint-Pierre. Et, en bonus plus, je suis ensuite allée dans la grotte du Vatican… au plus près que je pouvais des reliques et de la tombe de saint Pierre. Que des moments privilégiés ! Je rends grâce à Dieu pour cette magnifique journée !
… Et sinon, je ne parle toujours pas mieux l’italien… “Scusi, grazie, bueno seranata, te, carne, arivedeci, buongiorno, sono francese”… À ce rythme-là, il va me falloir au moins deux ans avant de pouvoir tenir une conversation.
24 janvier 2025 – 1er jour du jubilé de la communication
Réveil mis pour 7h15. Réveil effectif : 8h06. Je ne vais pas être en avance.
20 minutes plus tard, je sirote mon thé en discutant avec un couple qui vient fêter ses 15 ans de mariage à Rome. Marianne et Louis viennent du Gers pour cette magnifique occasion. J’avais prévu d’établir mon programme de visite jusqu’à la fin de mon séjour. Pas grave, le moment est sympathique, je verrai ça plus tard.
Avant de partir en vadrouille, je réserve quand même mon taxi pour retourner à l’aéroport lundi… Ce sera une bonne chose de faite. C’est fait ! Je chausse mes baskets et c’est parti.
Bon… Comme demain matin, il faudra que je sois à 7 heures du matin au Vatican et qu’il n’est pas question que je marche une heure en pleine nuit et si tôt, je fais un trajet de reconnaissance en métro pour voir combien de temps cela va me prendre…
Les sœurs me disent de prévoir une heure. Ça doit être approximativement ça… Je dis “approximativement” parce que je me suis arrêtée dans une boutique de souvenirs dans laquelle j’ai flâné un peu longuement et me suis aussi arrêtée pour visiter le musée Léonard de Vinci.
Ensuite, j’ai prévu d’aller à l’église du Gesù… mais comme je m’arrête partout, l’église est fermée lorsque j’arrive. Pas grave : je reviendrai demain. J’ai vu un nombre de châsses incroyables et il y a même des noms qui ressortent carrément. Par exemple, lorsque je suis allée à l’église Neuve… Oui, oui… Vous avez bien lu. Imaginez que je n’allais pas passer une 2e fois devant sans entrer dans cette église qui porte le même nom que la nôtre… Eh bien, dans cette église, j’ai été scotchée… Saint Philippe Néri ! Si le nom ne parle pas à tout le monde, je sais que les jeunes de notre ville qui sont dans le groupe de l’Oratoire qui porte ce même nom seront heureux de savoir que j’ai pensé à eux et à Marie Bernadette (amie et animatrice en pastorale). Wahou ! Marie ! J’ai pensé super fort à toi ! J’ai fait des photos. Je ne peux pas te les montrer tout de suite parce qu’elles sont faites avec mon appareil photo et que je suis partie sans ordi, mais dès que je rentre, je te montre.
Et puis, dans l’église Sant’Andrea della Valle, j’ai vu une collection de crèches à faire envie au père Jean-Christophe ! Pareil, j’ai fait plein de photos (mais pas toutes les crèches quand même) et je mettrai en ligne dès que possible.
Et puis, voilà ce que c’est de ne pas faire attention à l’heure, je me retrouve devant la porte close de l’église du Gesù. Pas grave… M’en vais visiter la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Magnifique ! Et pareil pour les photos… (en ligne plus tard)
Et puis… Et puis… Et puis… Aujourd’hui, c’est l’ouverture du jubilé du monde de la communication (24-26 janvier), alors après une petite pose (pour reposer mes pieds), je suis allée à la Basilique Saint-Jean de Latran. Je commence par chercher un prêtre qui parle français (parce que c’est plus pratique quand même pour le sacrement de réconciliation) et voilà déjà la célébration pénitentielle qui commence. Je n’ai pas compris grand chose (même en m’accrochant au livret qui était traduit en anglais). Un peu déçue d’apprendre par des gens de l’organisation que je ne pourrai pas retrouver les homélies sur Internet non plus… Mais bon… j’y étais… Et rien que ça, c’est quand même quelque chose de particulièrement exceptionnel pour moi. La célébration est suivie d’une messe, eucharistie pour la fête de saint François de Sales. Magnifique ! Pareil (je ne comprends pas grand chose)… mais magnifique !
Aujourd’hui, je veux saluer bien fort et remercier tout spécialement celui qui a eu cette gentillesse de me souhaiter une bonne fête de saint François de Sales, patron des communicants et des blogueurs !
Merci tous d’avoir pris le temps de me lire, bonne nuit et à demain !
25 janvier 2025 – Journée principale du jubilé de la communication
5h15. Je me lève comme un zébulon et sans réellement savoir si ma journée va être extraordinaire.
Et puis, me voilà déjà porte Saint-Pierre. Je suis là un peu tôt et alors qu’on propose à un autre pèlerin francophone de faire la distribution des carnets en français, on me colle dans les bras la croix du chemin de procession. À partir de ce moment, tout va me sembler un brin irréel : le pèlerinage jusqu’à la porte Sainte, le petit-déjeuner avec ce café succulent et ces gâteaux au chocolat avant d’entrer dans la salle Paul VI, ce qui est dit lors de la conférence, voir le pape à moins de 2 mètres, ma journée avec cet autre pèlerin (Vlatko, aumônier de Pax Christi) dont le savoir est si grand que je me permets de lui poser n’importe quelle question… et puis me rendre compte qu’il s’agit d’un prêtre, alors je le pose dans la case de ceux dont je n’ai pas à avoir peur du jugement. Aujourd’hui, je suis aussi allée à l’église Saint-Louis-des-Français, à l’église du Gesù aussi… et puis, j’ai fini mes visites du jour avec la visite de la chambre reconstituée d’Ignace de Loyola dans la maison voisine.
Il est tard quand j’écris ces quelques lignes et demain matin, je dois normalement assister à la messe dominicale qui sera présidée par le Saint Père dans la Basilique Saint-Pierre de Rome.
(Et vivement de voir de vraies photos, n’est-ce pas ?)
il est temps de dormir… Je tombe de sommeil… J’essaye de me relire sans y arriver. Merci de ne pas m’en tenir rigueur. (Et en même temps, je sais que personne ne vient lire cette page donc ce n’est pas bien grave) À demain !
26 janvier 2025 – Messe du dimanche de La Parole de Dieu, Basilique Saint-Pierre avec le pape François
C’est dimanche ! Aujourd’hui, je vais assister à la messe à la Basilique Saint-Pierre. Je me lève tôt, je prends le métro tôt (encore). La file est longue. Je passe une nouvelle fois les portiques de sécurité (sans encombre, encore), je passe la porte Sainte (encore)… Il est à peine huit heures et la nef se remplit très très vite. La messe commence à 9h30.
Je suis impressionnée par le nombre de prêtres présents. J’en fais même une petite vidéo. Sur chaque siège : deux livrets. Le premier est le déroulé de la messe et le deuxième est l’Évangile selon saint Luc (en italien bien sûr).
Aujourd’hui est un jour spécial : dimanche de La Parole de Dieu et jour d’institution de laïcs au ministère de lecteur. Je suis impressionnée par le nombre de lecteurs femmes. Elles sont nombreuses à répondre présentes à l’appel de leur nom : “Eccomi”.
La voix du pape François résonne dans la nef. J’aime sa voix… Sur le livret, on peut suivre ce qu’il dit. La messe est longue. Le livret fait 60 pages. L’instant est magique. Je savoure chaque minute qui passe. Et voilà venu le temps de la communion, le temps de ma prière personnelle au Père. Je rends grâce pour tout ce qui fait que j’ai pu venir jusqu’ici. À Jésus, je dis aussi merci : “Merci d’être présent, mon guide et de rester mon soutien”. Et puis, je finis en demandant à l’Esprit Saint de m’aider à choisir correctement, de trouver cette place à laquelle je suis appelée.
Après la bénédiction finale, les gens se ruent vers l’allée centrale. Certains montent même sur une chaise. Tous espèrent pouvoir apercevoir le pape. Comme j’ai eu cette chance de l’approcher à moins de deux mètres hier, je n’essaye même pas… Je crois que je suis toujours pleine de cette expérience. Il y a aussi une forêt de téléphones en mode vidéo, je regarde ces écrans pour voir l’avancée du pape dans l’allée centrale.
Lorsque je sors, je retrouve Vlatko devant l’obélisque. Ensemble, nous profitons de l’Angelus, du mot et de la bénédiction par le pape depuis sa fenêtre. Il y a bien du monde sur la place.
Après avoir fait quelques boutiques de souvenirs, je décide de prendre le bus. Deux touristes m’accostent pour savoir où acheter des tickets de transport. Je dégaine immédiatement les deux qu’il me reste et les leur offre. Lorsqu’ils veulent me les payer, je leur raconte ma propre histoire de premier de bus à Rome et ils me disent qu’ils acceptent de pouvoir rendre ce service à qui en aurait besoin pendant leur séjour. Mon bus arrive. Je monte dedans, m’assieds et je les vois avec leurs sourires et de grands gestes de bras qui me saluent. Pour avoir eu droit à la même chose, je sais que ce simple don était très bienvenu.
“Comme d’habitude”, je descends à l’arrêt Nazionale (Torino), je remonte la rue, contourne la Basilique Sainte-Marie-Majeure par la droite, entre dans la Via Merulana. Il est déjà 14 heures passées. Pour déjeuner, je m’arrête chez “Molino”. Comme j’ai été bien servie la première fois et que je trouve l’endroit cosy, j’y retourne. Je choisis une part de pizza aubergines-burrata et un spritz. Je me régale ! Il est déjà 15 heures passées lorsque je me remets en route. Arrivée à la congrégation où je loge, je me prends quelques minutes et recopie les textes préparés hier soir pour chacune des cartes postales que je veux envoyer. Vers 17 heures, je repars vers le Vatican. Je veux poster mes cartes de là-bas. Nous sommes dimanche. Le bureau sera fermé. Mais comme j’ai déjà mes timbres “Citta del Vaticano”, tout va bien. Il faut juste que je n’arrive pas trop tard. En posant ma clef de chambre à l’accueil, la sœur me dit que je n’y arriverai pas.
Arrivée à la Basilique Saint-Pierre, je repasse les portiques (encore), je repasse la Porte Sainte (encore), je refais un tour de ce magnifique édifice (encore). Comme c’est la fin de journée et qu’il fait déjà nuit, il n’y a pas grand monde. Et je ressors. Après mettre assurée auprès de plusieurs personnes de l’endroit où je dois mettre mes cartes, je les enfourne dans la petite boîte jaune.
Et je repars.
Direction la fontaine de Trevi. C’est bien la première fois depuis ces cinq jours que je fais “comme tous les touristes” qui viennent à Rome. Je reprends le métro. Je m’arrête à la station Barberini. Un taxi (un homme algérien) m’indique la route (en français)… Je ne suis qu’à deux cents mètres de la fontaine. Cooooool. Et voilà qu’à la sortie de la ruelle, je la vois. Elle est grande… Belle… mais tellement courue qu’il m’est impossible de l’approcher. Je dois me rendre à l’évidence que je ne pourrai pas jeter ma petite pièce par-dessus l’épaule. Alors, je vais en face dans cette église dont j’ignore le nom (il faudra que je regarde mes photos pour voir si je peux le retrouver). J’en fais le tour. Elle ne ressemble pas aux autres églises de Rome. Malgré son superbe positionnement, elle a besoin d’une rénovation de ses peintures. Pour cette raison, j’y laisse une offrande. Jésus saura quoi en faire.
En repartant par le métro, je trouve un sac en plastique sur le quai. Il contient trois bouteilles de vin. Personne à l’horizon. Il me semble évident que la personne qui a oublié ses courses ne reviendra pas les chercher, alors je prends le sac… et arrivée à la congrégation, je les remets à la sœur qui fait l’accueil ce soir en lui disant que cela pourra bien accompagner un repas du dimanche ou un anniversaire. Elle est ravie.
Il est déjà 20h20. Alors je ressors en vitesse pour aller me chercher quelque chose à manger. Je remonte un peu haut et me retrouve face cette pâtisserie que j’ai repérée depuis le premier jour, qu’on voit partout à Rome et que je n’ai jamais goûtée. Je ne sais pas ce que c’est mais je décide de me laisser surprendre. En retournant vers la congrégation, je m’arrête pour acheter une pizza (au speck) et une limonade au citron (apparemment une boisson très courante ici). Dans ma chambre, je me régale de cette pizza et au moment où je croque dans la pâtisserie, je me dis que je suis heureuse de ne pas y avoir goûté plus tôt. C’est un pur délice des papilles ! Comme un pain au lait brioché, ouvert en deux et rempli de crème chantilly…
Sa-vou-reux !
27 janvier 2025 – Déjà dernier jour à Rome
Lever 7h15. Après quelques échanges WhatsApp avec une amie, je descends prendre mon petit déjeuner. Je prends le temps. C’est mon dernier jour à Rome.
En me levant, je me dis qu’essayer d’aller visiter le Colisée n’est pas une bonne idée. Ma cheville droite a montré de vrais signes de faiblesse hier soir et même si elle n’est plus enflée ce matin, je préfère ne pas courir.
Je retourne voir la Basilique Saint-Jean de Latran. Je repasse la porte Sainte. Temps de prière intense. C’est ici qu’a été lancé le Jubilé de la communication vendredi soir. J’entre dans la nef et je la découvre en plein jour, vide des chaises et du monde qui la peuplait il y a à peine trois jours. Et là, je suis percutée par ce que je vois… Comment ai-je pu ne pas m’en rendre compte ? Ils sont là ! Ces grandes statues ! Ce sont les apôtres ! L’impression est majestueuse, je suis tout à coup encore plus heureuse d’être ici… Après un rapide tour de la Basilique, je m’assieds dans la nef. Sans trop savoir pourquoi, je choisis d’être au plus près de la représentation de saint Thomas… Je prends le temps. Le temps de lire ces quelques pages que j’avais téléchargées et imprimées avant mon voyage. Je crois bien que j’irai acheter ce livre : “Vivre avec l’irréparé” d’Isabelle Le Bourgeois. On y parle d’espérance malgré les aléas, malgré les casseroles que la vie nous a imposé. Cela est beau, bien écrit, d’une sensibilité qui me touche. Pour clôturer ce jubilé, je me dis que cela est bon.
… Je reprends un temps pour faire quelques photos et je sors. Il ne fait pas si chaud aujourd’hui à Rome.
En arrivant tout à l’heure, j’avais vu des gens qui faisaient la queue pour aller dans ce grand bâtiment en face… et je me rappelle du conseil d’un prêtre à ce couple venu à Rome pour célébrer leurs 15 ans de mariage : “Entrez partout, elles sont très nombreuses les églises qui abritent des reliques”.
Alors, je traverse. J’entre. Je monte les marches… Je regarde… Je prie… Je ressors… Mes jambes sont comme coupées à mi-cuisse et sont cotonneuses. Je ne sais même pas comment l’écrire…
Ce matin, j’ai vu un endroit sacré à Rome. La “Scala Santa” (le Saint Escalier). Un escalier déplacé au IVe siècle de Jérusalem à Rome. Celui-là même que Jésus aurait monté dans le palais de Ponce Pilate juste avant sa condamnation à la crucifixion.
(Depuis 1980, le sanctuaire de la “Santa Scala” est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.)
Bon voyage et belles visites
Merci pour cette narration passionnante et drôle aussi ! Quelle chance tu as eu !
Merci beaucoup Gabrielle !
Merci à toi de partager toutes les grâces que tu as reçues, et dont tu as été témoin autour de toi (et celles que tu as partagées à ton tour).
Que Dieu te bénisse et il continue de guider, à ta juste place, parmi nous.
grazie mille.